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L'Oreille tendre | À l'écoute du paysage | re_COMPOSER le paysage sonore |
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Composer avec les sons du réel | Conférences |
"À l'écoute du paysage "
"À l'écoute du paysage "
Going Out - Walking, Listening, Soundmaking
Elena Biserna - Les Pressesdu Réel - 2023
"Dépeindre les lieux...
"This real-time remixing of soundscapes while we move continues today in projects such as Stéphane Marin's re_COMPOSED re_ALITY (2016) and Tim Shaw's Ambulation (2014). Both are walking performances where the audience is equipped with headphones to listen to an improvised composition based on the site's sounds, captured and manipulated in real time by the artists. Thus, the projects displace field recording and elec-troacoustic composition in live and site-specific ways, taking the form of augmented listening walks. In all these projects, paradoxically, our focus on listening and our attention to and interaction with soundscapes is thus underlined through a technologically mediated auditory practice where, sometimes, on- and off-site experience is overlaid over the same place."
Portraits sonores de pays
Colloque organisé par la Sorbonne - Liège et KULeuven - 17 & 18/03/2022
"Dépeindre les lieux...
(...) La pratique est des plus courantes, toutes formes d’art confondues. Qu’en est-il de la fortune particulière du genre du portrait de pays dans le domaine des arts sonores ? Comment la composition, le field recording, la radiophonie, voire des formes cinématographiques et poétiques dans leur dimension sonore peuvent-ils tracer l’identité sensible d’un certain territoire ? Plus largement, en quoi de telles pratiques sont-elles en mesure de faire portrait et selon quelles modalités spécifiques le font-elle ? S’agissant des arts sonores, le portrait de pays présente des caractéristiques intéressantes, en contraste avec la traditionnelle approche « paysagiste » qui a longtemps informé de façon prévalente notre rapport à l’environnement naturel, jusque dans sa dimension sonore.
Dans ce contexte, le portrait, qui part de la dépiction d’individualités, joue comme un modèle alternatif : il permet de donner voix aux niches acoustiques qui habitent un territoire et lui confèrent son identité. Mais comment les artistes sonores cherchent-ils à portraiturer les environnements ? Quelle part font-ils, dans leurs démarches, aux différentes réalités qui font un « pays », des sons du biotope à la parole de ses habitants ? C’est à ces questions que ces deux journées tenteront d’apporter des réponses, en alternant temps d’écoutes, conférences et discussions, et en faisant intervenir théoriciens de l’environnement sonore, de l’écologie et du design acoustiques, ainsi que des praticiens œuvrant dans le champ de l’enregistrement de terrain (field recording), de la composition et de la radio."
Colloque organisé par Alexandre Galand (Haute École de la Province de Liège), David Martens (KULeuven, Groupe MDRN) et Pauline Nadrigny (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
"Tres fronteras" : Stéphane Marin à la frontière de l’inouï
Un entretien avec François Mauger
Pour le webzine " 4'33'' - Musique et nature, nature de la musique
Rien n’est prévisible en Amazonie. Pas même « Tres fronteras », cette région où, certes, des traits sur la carte séparent le Brésil, le Pérou et la Colombie mais où tout se mêle dans la réalité, les langues, les coutumes et les formes de vie.Ça tombe bien : dans le travail de Stéphane Marin, rien non plus n’est prévisible. L’artiste sonore, qui se consacre depuis 2003 à l’écoute de ce qui nous entoure, revient de Tres fronteras avec un disque du même nom constamment déstabilisant.Il explique ici sa démarche, ses méthodes de compositeur et son rapport à la notion d’anthropocène….
""(...) Entre le bruit et le silence, il y a une zone que j’aime explorer,
qui représente aussi les contrastes que je peux utiliser pour composer.
S’approcher du silence après avoir fait grimper la pression acoustique, cela crée un relâchement.
On a l’impression d’un silence, mais une petite fréquence ressurgit au fond de l’oreille.
Je pousse alors l’oreille dans ses retranchements.
S’approcher du silence fait aussi réapparaître l’environnement sonore dans lequel se trouve l’auditeur. Il se demande ce qu’il écoute : une œuvre ou ce qui l’entoure ? Il se demande si cette œuvre lui a permis de se remettre en écoute. Ces interstices de silence permettent d’écouter ce qu’il y a au-delà des enceintes. C’est important, car il y a toujours un au-delà de l’œuvre.
Quand il n’y a presque plus rien à écouter, on écoute plus intensément,
surtout après qu’il y ait eu plein de bruit (...)"
16/02/2022
François Mauger
" Stéphane Marin en quête de l’inouïe "
Un article de François Flagel
MAgazine - MA Sène Nationale - Montbéliard
Vous défendez une écologie sonore qualitative. Que signifie-t-elle ?
Quand j’ai commencé à m’intéresserà l’écologie sonore, les gens autour de moi pensaient que je m’attaquais à la lutte contre la pollution, ce qui est une conception quantitative liée au volume du bruit. On tombe alors très vite dans un rapport coercitif de punition : il y a trop de bruit en termes de décibels et ce n’est pas bon pour la santé. Envisager une véritable écologie sonore impose un autre positionnement, par le développement d’une écoute qualitative qui dépasse le classement entre bons et mauvais sons. Ouvrir les sons à tous, c’est les faire découvrir autrement, créer les conditions pour que naisse un intérêt à l’environnement sonore qui nous entoure. Pour cela, il faut tendre l’oreille
à tous les sons et je propose une éducation à l’écoute à la fois pédagogique, par le biais d’ateliers, et esthétisante, grâce à des dispositifs artistiques.
(...) Vous parlez d’auscultation d’un lieu, à la manière d’un médecin...
C’est la médecine qui nous a volé ce terme ! En latin, auscultare signifiait écouter. Je ne fais que le récupérer. L’auscultation d’un lieu consiste à l’écouter d’abord à l’oreille nue, puis parfois par le prisme de matériel mais sans enregistrer, pour avoir une écoute amplifiée. Phonographier, c’est composer la prise de son, comme photographier est composer la prise d’une image. Je pose un point d’ouïe, un regard artistique sur le réel, crée une perspective étonnante, une mise en relief.
François Flagel
10/2021
Le désir de la belle radio aujourd'hui
Colloque organisé par Paris VIII et Montpellier III - 15 & 16/11/2021
"Vers une belle écoute ?"
À travers une trajectoire toujours aux frontières, entre écoute des espaces et espaces d’écoutes, Stéphane Marin témoigne ici de son parcours d’écritures sonores situées, plutôt hors les murs, et radicalement hors La Radio.
Il fait état de sa pratique phonographique déployée au sein d’expériences, de rituels et de dispositifs d’écoutes partagées in situ, comme l’auxiliaire de ce qui pourrait être un des hors-champs du documentaire, entendu comme sa condition de réception, voire d’émergence : une « belle » écoute, tout au moins une écoute « autre ».
Colloque organisé par Éliane Beaufils (Paris 8), Christophe Deleu (université de Strasbourg, Centre universitaire d’enseignement du journalisme/Sage, et auteur radio), Pierre-Marie Héron (Montpellier 3) et Florence Vinas-Thérond (Montpellier 3), avec le concours d’Irène Omélianenko, documentariste et ex-conseillère de programme pour le documentaire et la création sonore à France Culture, en partenariat avec l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et Addor.
Le Cri du Patchwork
Une zoologie sonore thématique du monde contemporain - France Musique
(La) TRANS- parence (de l'écoute)
"Un collage, un montage, une zoologie sonore du monde contemporain sur un thème décliné en quatre émissions qui sonnent et résonnent. Le Cri du Patchwork c'est aussi la rencontre d’un acteur de la musique de création en écho à une œuvre de la fin du XXe siècle.
TRANS (4) : Parence : Nouvelle étape dans notre thématique du mois d’avril, le préfixe TRANS- ! Et aujourd’hui nous parlerons de TRANSPARENCE en compagnie du compositeur Stéphane Marin, directeur artistique d’Espaces sonores.
Clément LEBRUN
23/04/2019
Jean-Yves Bosseur
"Depuis 2008, Stéphane MARIN a conçu plusieurs stratégies d'écoute, tels des parcours sonores à partager à deux sous un parapluie avec "Un Pépin pour 2", déambulation dans laquelle les sons ambiants de la ville sont mixés avec ceux que l'on entend dans le casque, parfois ponctués de textes, "Élémentaire" qui préconise des siestes écologiques et paysagères, des marches liées à la perceptionb auditive : "ÉcouteS d'EspaceS / EspaceS d'ÉcouteS", des séances de "Yoga des Oreilles" qui se veut une discipline tendue vers les autres.
Son projet "re_COMPOSED re_ALITY" consiste à "proposer à un groupe d'auditeurs d'expérimenter plusieurs modalités d'écoutes du réel lors d'une marche d'écoute "augmentée" sous casques. (...) Entre field recording, marche d'écoute et musique électroacoustique, "cette performance déambulatoire vient transfigurer le réel autant qu'à inviter à le percevoir dans sa plus simple nudité".
Un des enjeux est en définitive de devenir les interprètes de ce qui s'offre à entendre. Pour cela Stéphane MARIN joue volontiers sur la surimpression d'éléments préétablis, dûment choisis, et d'autres, liés au moment de l'écoute, donc non prévisibles, qui échappent à toute vélléité de contrôle; ainsi se conjuguent le réel et le composé, favorisant toutes sortes d'effets de "trompe-l'oreille."
"Musique et Environnement"
Coll. Musique Ouverte - Editions Minerve
"TOUT OUïE"
Coll. Carnets de Rue - Editions L'Entretemps
Anne GONON
"Dans mon séquenceur j'ai toujours une piste (libre pour) le réel soliste. Je ne suis pas obligé de le faire jouer tout le temps mais je suis quand même là pour composer avec lui. Je m'y risque."
Sa création "re_COMPOSED re_ALITY" constitue une synthèse de son approche (...) cristallise des enjeux artistiques pluriels : une démarche de mise en écoute et l'art du fieldrecording donné à entendre en live. Le donneur de son et le compositeur sont à vue afin de renforcer la mise en scène de l'acte d'écouter et de composer l'environnement sonore. (...) La proposition artistique se performe dans le temps de la rencontre avec les auditeurs, dans une co-présence et une co-écoute. Il s'agit de révéler les qualités acoustiques et sonores des espaces, de se faire passeur d'oreilles (...)
"Qu'ils soient naturels ou urbains, je ne fais pas de distinction : il y a du son, de l'énergie, de l'onde. J'entends ces sons, cette musique qui n'en n'est pas une en soi, et c'est en tant qu'écoutant moi-même que je transmet quelque chose. C'est une interprétation de l'écoute. Je suis un filtre du réel que j'invite simplement à écouter."
Anne GONON
05/2016
Syntone
Actualité & critique de l'art radiophonique
"À l’intérieur des têtes ~ Conversation croisée autour du casque audio"
"Dans Un Pépin pour deux, l’idée était de prendre un casque ouvert pour laisser passer le réel et jouer avec, en faire l’une des pistes de la composition. Le casque permet la légèreté et la mobilité à moindre prix : ce choix correspond donc autant à un souci économique qu’écologique.
Quand il s’est agi ensuite d’écrire une sieste sonore sur le silence dans un endroit très bruyant, j’ai eu l’idée de mettre les hauts-parleurs de mes casques ouverts à l’intérieur de casques anti-bruits, afin de s’abstraire radicalement du réel, et de récréer n’importe où des conditions d’écoutes proches de la quiétude d’une salle de spectacle ou d’un « chez-soi ».
Comme j’enregistre la plupart du temps en binaural, à l’atténuation du casque anti-bruit s’ajoute la reproduction d’un espace le plus réaliste possible. Comme le dit Thierry, avec le casque tout se passe à l’intérieur du crâne, mais avec le binaural, et à condition de décoller au maximum les haut-parleurs des oreilles, il est possible de redonner une vraie sensation d’espace.
On peut redonner une dimension collective au casque, mais aussi de la porosité : ne pas l’utiliser comme une prothèse qui nous coupe du réel mais comme une manière d’accéder différemment à l’environnement sonore."
propos recueillis par Pali Meursault
Syntone 29/10/15
Syntone
Actualité & critique de l'art radiophonique
"Songes enfouis des Matins d’Ariège"
"D’emblée, Matins d’Ariège nous fait basculer dans un autre corps. Nous devenons une maison dont quelqu’un ferme, l’un après l’autre, les lourds volets, pendant que dehors la bourrasque fait rage. À moins que nous ne soyons ce quelqu’un – l’auteur ? – ou bien un fantôme distinct, entré par effraction via une brèche sonore. Peu importe. Soudain nous respirons au rythme de ces ouvertures et fermetures au vent. De nos oreilles il est à peine question. Nous sommes engouffré⋅e⋅s dans la matière (...). Les prises de son binaurales, par hydrophones et micros contact font partie de ses outils pour réaliser ce portrait narratif d’un hameau qui chamboule les frontières du field recording.
Est-on dans du field recording ou dans un rêve, dans le village de Fabas ou dans une fiction ? Tout cela en même temps. Chaque objet, chaque geste, chaque élément de l’atmosphère, chargé d’une longue histoire humaine, est un point de départ vers l’imaginaire(...). Matins d’Ariège tisse des mystères et des évidences – le moindre son plein à craquer de toutes ses significations possibles et des mille narrations, acoustiques, géologiques, animales, émotionnelles, sacrées, qui le lient aux autres sons. Charge à celle ou celui qui écoute d’inventer le rituel où ils prennent place (...)
L’écoute se modifie au fil du temps : on réentend et on interprète différemment la piste précédente en fonction de celle qui se déroule. Les motifs reviennent, se font écho, se transforment mutuellement."
Juliette VOLCLER
Syntone 04/09/15
TÉLÉRAMA
Pour qui sonne le gong ? "Mingalabar !" - ARTE RADIO TTT
"Le binaural ? Une technique qui permet au son de se déployer en 3D. Et nous voilà en Birmanie !
Fermez les yeux et laissez-vous porter par l'expérience d'un son en 3D !
Dans ce road-movie immersif en Birmanie, entre Rangoon, le lac Inlé, Mandalay et Bagan, on déambule les yeux fermés parmi de gigantesques bouddhas alanguis, baignés de prières dispersées par le vent. Pour saisir ce paysage sonore foisonnant - diffusé sur Arte Radio - Stéphane Marin a utilisé un micro binaural. Les amateurs de son spatialité y voient la radio de demain. Le réalisateur, lui, préfère défendre les mérites d'une posture écologique de recyclage et d'archivage des sons du monde : "Ce mode d'enregistrement respecte les conditions psycho-acoustiques de l'écoute naturelle."
Le format binaural parvient ainsi à tromper le cerveau en donnant l'impression d'un espace audio en trois dimensions, où l'on mesure aussi bien la distance que les déplacements des captations, ce qui agit comme une narration : les gongs des temples recueillis, le murmure d'un moine, le fourmillement des ruelles environnantes…
Pendant quinze minutes, un voyage immobile étourdissant au pays des mille pagodes."
Carole LEFRANÇOIS
TÉLÉRAMA 18/06/14
L'Atelier du Son, 18 avril 2014
L'Atelier du Son
Émission sur la Création sonore contemporaine - France Culture
France Culture - L'Atelier du Son - Vendredi 18 avril - 23h
"C'est l'histoire d'un goût du son né dans la tête. Dans la tête de Stéphane Marin. Et qui aujourd'hui en glisse dans la tête de tous ceux qui croisent sa route. Au départ il y a la philo et la poésie, puis il y a le sample et la manipulation du son en chambre, puis il y a le désir d'éclater les murs et de faire sortir le son dehors. De le marier avec les autres bruits, ceux du dehors.
Avec sa compagnie Espaces Sonores, et à travers ses voyages, Stéphane Marin développe un « yoga de l’écoute », discipline tendue vers les autres, vers la rencontre.
Espaces Sonores, c’est une oreille nomade, au bout du monde ou en bas de chez soi, et un partage qui suit – parfois sous un parapluie."
Thomas BAUMGARTNER
FRANCE CULTURE
L'Atelier du Son - 18/04/14
Le magazine de la création hors les murs
Stradda
Expressions sonores : "À l'écoute du monde"
".../... chez Stéphane MARIN, (.../...) une vision plus affinée du réel… par l'écoute.
"Mon souhait c'est que les gens se resituent,
qu'ils prennent conscience de ce qu'ils sont et où ils sont".
Sa compagnie Espaces Sonores a mis au point le dispositif "Un Pépin pour 2" : un parapluie, deux "écoutants marchants" sous les baleines reliés à un casque chacun et, pour indiquer l'itinéraire, des stickers sur le mobilier urbain. (.../...) une solide enquête préparatoire a permis la récolte de voix reliées au lieu, de sons émergents que Marin, "auteur d'espaces", agrémente de textes plus littéraires.
Sous couvert de cette "parabole en tissu créant un microcosme privilégié", un but : favoriser la rencontre entre les deux volontaires. Et les transformer à leur (double) corps défendant en performers, malhabiles et empêtrés, devenant à leur tour spectacle mobile pour passants interloqués. Pour Marin, le mouvement est une quête répondant à un appel à la défloration d'un réel opaque. Les différents plans de créations sonores troublent et déroutent la perception du public, pour mieux le "rapatrier dans ses propres sensations", dixit Stéphane Marin."
TÉLÉRAMA
co-édition de Lieux Publics, Centre Nationla de Création
Mouvement
La quête de l'espace, une odyssée européenne.
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“De la déambulation sur les pas d’un cheval (Père Courage, Le Phun)
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à l’intimité d’un parcours sonore sous parapluie partagé (Un pépin pour 2,
-
traversée sensible et poétique d’un quartier proposée par la compagnie Espaces sonores),
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en passant par un festival imaginé comme une chorégraphie de citoyens (Dream City,
-
festival d’art in situ à Tunis)
-
: le vecteur commun est bien le corps du spectateur / citoyen,
-
qui peut devenir actant à son tour.”
Émission sur la création sonore contemporaine
Déambulations Urbaines
Stéphane MARIN sur Campus FM - Toulouse - 30 /10 /2013
Déambulations Urbaines a rencontré Stéphane Marin le directeur artistique de la Compagnie ESPACES SONORES. Les projets d'ESPACES SONORES ont cette spécificité d'être au cœur de l'écoute des sons urbains.
La première partie de cet interview est consacrée à "Un Pépin pour 2", parcours sonore dans lequel les sons ambiants de la ville sont mixés avec ceux que l'on entend dans le casque. Cette création est contextuelle, donc entièrement écrite dans, pour et avec le lieu de représentation.
La seconde partie de l'interview est orientée vers rapports qu'entretient Stéphane MARIN avec l'écoute, la musicalité des bruits et le silence, à travers la présentation de 2 siestes sonores Élémentaire et Ipos.
"Une nouvelle façon de voir et d’entendre. / Un bon moment pour s’imprégner des sons des odeurs des vibrations de ce lieu. / Yoga urbain / Très bon mixage avec l’environnement. / Les gens nous regardent, sont très intéressés à ce qui se passe... / Formidable promenade poétique, chaque instant à déguster / Très bonne expérience sociale lorsque le son recoupe avec les gens qui peuplent la gare. / Un point de vue différent qui marque. / Une vraie pause qui pousse à un autre regard sur le quotidien. / Travaillant ici même ce fut pour autant un voyage initiatique .../... "
Anonymes...
Livre d'Or - Small is Beautiful
"Un pépin pour 2. Une balade à deux sous un parapluie. Ce n’est pas un nouveau concept de téléréalité mais un spectacle de rue en forme de parcours, à faire à deux munis d’un casque stéréo. Rien à voir avec une visite touristique en audioguide ! La proposition est plutôt de vous faire découvrir un territoire (une ville, un village, un quartier) par le son. Ou le redécouvrir, si vous êtes un familier, car chaque parcours vous amène à le regarder et à l’entendre différemment. Un son, un détail, et vous voilà transporté ailleurs. Une balade insolite, sensible et poétique, faite avec la complicité de l’inconnue qui vous accompagne sous le parapluie. Comme quoi, y a pas besoin de courir dans les prés pour trouver un moment de bonheur !"
Thierry VOISIN
Télérama
-
"Certains pépins, ne sont pas forcément des malheurs, des tuiles, ou des mésaventures. Cette promenade mettra plutôt en oeuvre une série de décalages, de fictions/frictions, de frottements, de déréalisations oniriques de l’espace sonore. Voilà de quoi mettre nos oreilles en appétit et les faire parfois douter de leurs bon sens, devant des procédés relevant d’effets psycho-acoustiques ! Quand au fait de faire cette balade en couple, il y a bien-sûr ici une volonté affichée de partage, de rencontre. Que l’on se connaisse ou non au départ, on partage un espace, celui du parapluie, plutôt intime, on partage un laps de temps, une marche physique à travers une déambulation urbaine, des sensations, visuelles, mais aussi et surtout sonores, et que, la balade terminée, on partagera des impressions, des commentaires, et mêmes des souvenirs communs."
GILLES MALATRAY
DESARTSONNANTS
"Did you know that the sound and stage director of the “Umbrella for 2” is French? Stephane Marin is truly remarkable for capturing the spirit of Singapore so honestly and beautifully. A mish mash of dialogue heard during the walk is a result of Espaces Sonores’ interviews with many people from all walks of life."
Eunice LIM
B.E. Hospitality Group Pty Ltd - Sydney
"Thought provoking ! Thank you for the experience ! / Very engaging and interactive. 'Interactive' on a whole new level. / Unique perspective to Singaporean Life and issues in an audio tour eye opening / Great idea! Helped me gain an insight into Singpore's identity crises .../... "
Anonymous...
Visitors book- An Umbrella for 2 - Singapore
"Creativity abounds... In one programme by a group of French artists entitled An Umbrella For Two... This was a new way to experience of the city. One wonders if the same could be done on the streets of Bangkok, where half the pavements are occupied by food vendors and quite often motorcycles."
Yanapon MUSIKET
Bangkok Post. - Bangkok
"en remake des Parapluies de Cherbourg, des chorégraphies d’ombrelles..."
Thibault VIELLE
La Marseillaise
"Toujours le voyage avec Un Pépin pour 2 d’Espaces Sonores. Le concept : une promenade sonore, en duo sous un parapluie. L’idée peut paraitre saugrenu mais est, au contraire, totalement brillante."
CULTURE-13
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"Je hais les dimanches" chante Aznavour, alors la promenade du dimanche... tout un programme, gris comme la pluie à mourir d’ennui. C’était sans compter sur la Cie Espaces Sonores, invitée par Emmetrop à l’Agnce d’exploration urbaine. Une balade sonore à travers le quartier, sous un parapluie pour le contact humain."